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La postvention se réfère aux activités qui visent le traitement et le rétablissement des personnes ayant été touchées par le suicide d’une personne de leur entourage plus ou moins immédiat (milieux scolaires, de travail ou de vie). Les activités réalisées par le Centre Prévention Suicide du KRTB ont comme objectifs de réduire les effets négatifs, à court terme et à long terme, qui découlent du suicide, de transmettre un sentiment de sécurité et de compétence face à la situation.
Vous avez besoin de parler de votre peine, de raconter les détails de la perte, de partager vos peurs et vos doutes, d’être écoutées et rassurées, de faire valider vos émotions ou encore d’avoir l’espoir que votre peine diminuera un jour? Le groupe de soutien vous permettra de rencontrer des gens vivant les éléments similaires à vous. Vous partagerez avec eux votre expérience et traverserez ensemble cette période de votre vie.
Le groupe s’étale sur neuf (9) rencontres, d’environ deux (2) heures.
Il est offert gratuitement.
Dans les moments difficiles qui suivent la perte d’un être cher, il peut être aidant de mieux comprendre ce que l’on vit.
Vivre un deuil par suicide peut être une expérience difficile et déroutante. Il est alors normal de se sentir submergé par plusieurs pensées et émotions. Il est peut-être important de mieux comprendre ce que l’on vit.
Un deuil est composé de l’ensemble des émotions et des pensées qu’une personne va avoir lorsqu’une personne décède. Il s’agit d’une réaction normale de l’organisme. Il est commun de ressentir :
Ces émotions sont normales et s’expriment généralement par vague, c’est-à-dire que l’on peut ressentir différentes émotions lors d’une même journée. Le type d’émotions vécues, leur intensité et le rythme auquel elles se succèdent, diffèrent d’une personne à l’autre. Il y a autant de façons de vivre un deuil qu’il y a de personnes endeuillées.
Le deuil par suicide peut parfois engendrer de la détresse psychologique, des idées suicidaires et le développement de troubles de santé mentale. Certains signes peuvent indiquer qu’il est nécessaire de consulter un professionnel de la santé.
La majorité des gens qui vivent un deuil à la suite d’un suicide pourront retrouver leur équilibre dans les quelques mois suivant le décès. Cependant, le deuil demeure un élément stressant marquant pouvant engendrer des difficultés comme de la détresse psychologique, des idées suicidaires, un deuil complexe et persistant, une dépression ou un trouble de stress post-traumatique. Il est donc important de consulter un professionnel lorsque sa santé mentale se détériore.
Parler de son deuil par suicide n’est pas toujours évident. On peut avoir peur de la réaction des gens ou encore ne pas savoir vers qui se tourner. Il y a des astuces pour en parler et différentes personnes à qui on peut se confier.
Parler de son deuil par suicide peut être très aidant. Les proches d’une personne endeuillée peuvent l’aider à prendre soin d’elle, à se sentir moins seule et à voir la situation autrement. Or, il n’est pas toujours facile d’obtenir ce soutien. Par exemple, on peut se sentir incapable d’en parler parce qu’on se sent trop mal, qu’on a peur du jugement, avoir peur que ça ait un impact négatif sur ses relations avec ses proches ou encore ne pas aimer la réaction de ceux-ci lorsqu’on se confie.
Il n’y a pas de honte à avoir perdu une personne par suicide. Vous n’êtes pas responsable du suicide d’un proche. On ne peut pas deviner comment les autres vont réagir.
Il y a plusieurs choses que l’on peut faire pour reprendre sa vie après un deuil par suicide. L’important, c’est de trouver ce qui aide et d’y aller à son rythme.
Cela ne signifie pas d’oublier la personne décédée!
L’idée de donner du sens à son deuil peut paraître impossible, voire choquant, mais il peut arriver un moment où cela devient nécessaire pour aller mieux.
Donner plus de place à certaines relations ou s’investir dans de nouvelles.
Annoncer le décès par suicide à un enfant et l’accompagner dans son deuil peut poser certains défis. Il est possible de trouver des repères pour savoir quoi dire et quoi faire pour l’aider.
Tout comme les adultes, les enfants ont besoin de soutien pour apprendre à vivre leur deuil et retrouver peu à peu leur équilibre. Plusieurs informations peuvent être utiles lorsqu’on accompagne un enfant vivant un deuil par suicide, par exemple :